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RENCONTRES POÉTIQUES DU CLUB DES HYDROPATHES,
LE DERNIER JEUDI DU MOIS À 20 H 31 À L'hÔTEL DES BARRIS
JUSTE À DROITE APRÈS LE PONT DES BARRIS EN BAS DE LA CATHÉDRALE
Un club de poésie existe à Périgueux depuis bientôt cinq ans sous l'impulsion de plusieurs poètes de la Dordogne.
Afin d'éviter des heurts et des susceptibilités, ce club est à l'initiative d'Eduardo LEON et de Jean-Claude LEMOINE.
Puis vint Jean BOUSSUGES Vice président et Maurice MELLIET Président.
Ses rencontres, le dernier jeudi de chaque mois se font à l'Art Nôtre, rue de la Sagesse à Périgueux.
Le choix de ce nom pour l'association est une "excellente et bonne" proposition de notre ami BOUSSUGES.
Cette page vous fera connaître les Hydropathes de Périgueux.
Paulette Boukhalo - Jean Boussuges - Béatrice Magne - J-Claude Lemoine - Maurice Melliet - Roland Debord - Jacques Clerin
Béatrice Fontvieille - Pascaline Tixier - J.François Monteil - J.Claude Allard - Henri Bonnet - Pierre Mullon - Thierry Bacofin - Sylvain Barre
Cliquez sur les photos pour lire les poèmes
Discours pour les 153 ans d'Emile Goudeau
par le Président des Hydropathes (version 2) puisque Emile fut le premier !
Un professeur d'anglais lui apprit à rouler ses cigarettes.
Pour la pipe, ce fut un prof d'allemand !
Il fallait bien passer par cet apprentissage pour devenir le président des "fumistes" !
Aujourd'hui, Emile Goudeau vient de battre grâce, à Périgueux,
Jeanne Calmant puisque l'on parle encore de lui pour ses 153 ans !
Et s'il fallait lui offrir une chanson nous demanderions les paroles à son plus fidèle admirateur :
Jean Boussuges qui, en se levant chaque matin, prend le goût d'eau au robinet avec un ver
en enfilant ses chaussettes de 7 pieds...sous le regard d'une dauphine bâchée.
Les Hydropathes de Périgueux renvendiquent Goudeau sans en faire un gourou,
mais en préférant lever un verre de vin plutôt que de proser au bord de l'eau !
Les fleurs de bitume d'Emile sentaient bon l'absinthe
Nos soirées à l'Art Nôtre respirent la fine fleur des amoureux de la poésie.
Merci à tous nos amis qui autour de nous, nous couvrent de leurs bienfaits dans ce plaisir partagé.
Maurice Melliet
FRISE
Au six, place du palais
Y a une fort belle frise
Due à GOUDEAU qui la construite
Vers mille huit cent cinquante et un
Il y a quelques années
Avant qu'AUGIÉRAS en soit un.
Le père d'Émile et de Léo
Qui se prénomme GERMAIN
Tout comme son cousin
Le désespéré LÉON BLOY
Autre périgourdin de chez moi
Comme la statue de Sainte MARTHE en haut.
Voir aussi la chapelle de la Visitation.
La frise de Germain GOUDEAU
Père d'Émile et Léo
De surcroît périgourdin.
Relisez les poèmes d'Émile GOUDEAU
En mettant des thunes
Dans les fleurs de bitume
Vous verrez que tout est beau.
© Jean BOUSSUGES. Hydropathes
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Emile Goudeau
Gout d'eau !
Né rue de Bordeaux.
Tu as créé,
Le club de ceux
Qui ont le...
Dégout d'eau...,
Comment cela après,
Ne pas te prendre au sérieux,
Et n'oubliant pas aussi,
Que tu as traversé la Seine,
Du Quartier à la Butte,
Pour t'amuser au Chat Noir,
Qui nous occupe encore aujourd'hui.
Je ne sais si comme toi, je suis,
Périgourdin de Paris ou,
Parisien du Périgord,
Mais peu importe en fait,
Car ce qui compte c'est,
De traverser le vie en poète,
Comme tu l'as fait.
Je hume tes fleurs de bitume,
Je me vautre dans tes,
Poèmes ironiques qui tu sais...
Et je rêve dans tes voyages
A travers les Etats-Unis de... Paris.
Je ne ferai qu'une petite correction
A ta devise "En joie et sans deniers",
La mienne serait :
"En joie et avec quelques deniers".
J.P. DOCHE - St Astier - 7 août 1999
Kamir
Près du musée de Montmartre,
Emile Goudeau
A sa place à Paris
Près du chat noir, oui
Il est toujours vivant et il me tarde
qu'ici, il soit reconnu
le poète Goudeau
Pour une place ou une rue
Cet atypique, subversif et icone classe
N'a toujours pas sa plaque
Dans notre Périgueux, où il est né
Ce poète, bohème en vérité
Avec sa cravate blanche et ses yeux d'or
Son chat noir, Kamir, miaule encore
A Montmartre, sur le Tertre
Emile Goudeau, déploie sa verve
Le patron du Chat noir
Et du lapin A GILL
est mort dans un asile
De fous à Charenton
Comme beaucoup de poètes
Qui s'était vidés le citron.
Jean Boussuges
Instrument d'une religion
Folklore flatteur et prédateur
prédicat de la panoplie d'une panoptique,
ostentatoire ! dictateur !
Aliène aux halliers du regard
ses candidats spectateurs,
priant une meute épileptique,
qui lorgne, abjecte, sans vergogne
leurs pleurs, leurs apogées, arrachées au hasard !
L'inspiration, attachée à un tranchant de jais,
reflète les ailes d'une cigogne,
presque blanc, et sans jet !
Sculpté jusqu'à la brute humanité,
dépourvue d'écorce, d'affinités,
une nouvelle nasse flasque, terne,
trempe dans les marécages de la déréliction morderne,
corrompt aisément, au nom du fléau flavescent !
des martyrs qui s'ignorent,
toujours et encore.
Dorées et idylliques plages
Plantes désireuses en étalage,
Plates-formes de soutien à une déliquescence !
Interpénétration d'un décalage
lancée des palais au plus fier dallage,
Aux canons cracheurs d'une poncive éloquence !
Les limonades à l'angélique fragrance
sanglées d'une pernicieuse élégance,
agissent, sévissent sur la plupart de nos fréquences !
Monade psychédélique des manigances
pour insuffler déliée leur arrogance,
quand l'autre de notre raison vit en vacances !
L'oligarchie publicitaire tiend sous son sabre,
en haleine, les désirs de la plèbe qui se cabrent,
dans l'avènement de la bouillie en gésine !
Au plaisir des places financières, candélabres
de la spéculation d'un système de marbre,
labeur consommé, abolî par la lésine !
Dealers de rêves, qui servent de lanternes
aux foyers de la pauvreté,
ou la réalité en berne,
confère au désespoir l'éternité !
Florian Blouin
Effluves
Quand s'étanche ma soif
jusqu'à la déraison
surfilant les sonnets
au vent des souvenirs
vogue alors ma muse.
Déchirement d'émois
d'influence lointaine
humant l'air céleste
à l'ombre d'un cur
exhalant tout de &laqno; moi »
d'effluves en attente.
Fusions grisantes
source d'un ailleurs.
Et s'inscrit sur les pages
tous ces balbutiements
que la pensée promène
en frémissant écho.
Fulgurances offertes au poète
Janine Dubreuil
Rosée printanière
Je tentais malgré mon sexe bavard de me faire oublier !
La femme encore assise sur son plaisir essuyait son regard sur ce relent de désir !
J'imaginais son lendemain par la mienne alors que son visage prenait un raccourci en me tirant la langue du regard par le mien...
Elle enfila sa pensée de travers au point que son âme encore belle se détachait des miennes qui s'en voulaient un peu vers ma destinée...
Son sexe orphelin regardait la prairie où poussaient parfois des épis de verge sans pour cela en avoir encore envie...
Après que l'habit soit entamé de haut en bas, elle quitta son lit défait
pour le recoiffer de jeunes épis prématurés en se promettant de ne pas y toucher !
Le regard en vola un alors que le coeur se prit la main pour ne pas en vouloir trop à la fois...
Je revenais après un jeune salutaire pour finir comme l'épi principal dans cette profonde rosée redevenue printanière.
Périgueux, mardi 3 septembre 2002 - 22 h 05 Maurice Melliet
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A la bohème à mort....... A vie
A l'esprit de Marie-Chantal
Je préfère celui de Gavroche
Avec lui ya rien de féodal
Et il a même pris la Bastoche.
Je préfère aussi le Bateau Lavoir
Au Bas tout l'avoir...
Invitation
Escoliers basochiens et autres amis des gueux
Venez chez nous danser un joyeux rigodon
Afin que du rire ensemble à Périgueux
Nous montions haut
et crescendo la "Gamme en son"
André Valère BOUCHET
Saint-Front de Mer
Les gendarmes à pied sur la "grève"
Les médecins de quart absent,
La marée à Saint-Front ! QUAND !
J'ouvre mon journal, je me raisonne
NON ! NON ! tout cela est virtuel !
vous pensez !!
Mais oui !. Monsieur,
il y a peu de temps (mauvais)
nous z'aussi nous avons eu nos sinistres.
Non, Mais !!!.
Henry BONNET Octobre 2002
Ode à Jeannot
Voici donc que Jeannot abandonne ses tongs
Pour des palmes violettes à la forme oblongue.
Le Coderc aujourd'hui est une académie
Dont le maître à penser est anar à demi.
C'est un cur pur de citoyen du monde
Pour qui toute violence est une farce immonde,
Ennemi de la guerre et de tous les canons
Car pour lui sans l'amour rien ne peut tourner rond.
Comme à tu et à toi avec tout ce qui bouge
Qu'il soit bleu, qu'il soit petit ou grand,
qu'il soit rouge.
Et un le cur sur la main, battant, gros comme ça,
Tous les jours, par tout temps, selon la vie qui va,
Comme prêt à voler toutes voiles dehors
Au milieu des primeurs de notre Périgord.
Un bonhomme d'amour qui va roulant sa bosse
Infatigable auteur de vers - mais jamais rosses,
Et poussant ses chariots comme mère courage :
C'est tout ce qui est humain qui vient lui rendre hommage !
Xavier Darcos
Bellum Superbum
César, impunément, combattit les Vénètes
Pour amasser la gloire, mais surtout le butin
Et payer sa campagne électorale "honnète"
Sans souci de l'avis de son peuple latin.
Aujourd'hui "Double You, Buisson buté" répète,
Imité en cela par des valets zélés :
"Bagdad delenda est, il faudra que ça pète"
N'en déplaise à l'ONU des pays rebellés.
Ce conflit insolent, ce Bellum Superbum,
Si injuste à la fois, est le marteau-pilon
D'un apprenti sorcier qui ferait super-boum !
C'est pourquoi, braves gens, disons-le haut et fort :
"Alea jacta est" n'est plus de très bon ton.
Quand le risque est mondial, les muets ont toujours tort.
Michel Negrin Saint Valentin 2003
Fête : l'amour, pas la guerre
La Paix ? Pas que Sam ! Et ricana
Bel homme - superbe homme, si bouche rit.
C'est la zone au style cave alliée !
ça dame le pion aux amères loques
Rendez-vous à la salle des fêtes
Pour le bouche à bouche secourable.
La Paix ? Pax americana...
"Bellum superbum" si boucherie.
C'est la zone hostile, cavalier !
Sadam, le pion aux Amerloques :
Rendez-vous ! Ah ! La sale défaite
Pour le Busch à Busch secoue-rable.
Michel NEGRIN
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Guerre d'intox
Les chiens faméliques accompagnés de journalistes avides erraient dans Bagdad
à la recherche d'une pitance... à mâcher !
Les cadavres se regardaient de travers en s'endormant lentement vers la sortie
pendant que la gent canine prélevait son butin
de chair des décombres fumants pour alimenter l'il magique du reporter-fonctionnaire !
L'image argentico-numérique aura rapporté
plus que la famine d'un peuple encore remassacré par le père et le fils simple d'esprit !
Puis, viendra une paix monnayée à coup de fil en aiguille entre le "Bush" cousu d'or noir
et nos valeurs humanitaires parfois décousues de fil trop transparent !
La paix sentait le pétrole à plein gaz malgré la main mise sur un pays en voie de dévotion coranique !
Le jeûne priait par procuration alors que l'Euro planait au-dessous de la marmite remplie
de pétro-dollars en monnaie de singe à imiter !
Le vendredi de prière ressemblait à un meeting pour gamin acnérisé made in Usa...ssez !
Marsac-Périgueux, jeudi 3 avril 2003 - 13 h 45 Maurice Melliet
Supplique pour un Hydropathe !
Un hydropathe barbu retournant l'entonnoir
mesure les gouttes perdues
quand il faisait bon pleuvoir.
Le voilà assoiffé.
Plus une perle d'eau, il regarde apeuré
là, oui ! au bout de son museau
une goutte de sueur...
Elle ne va point tomber ?
Non ! de sa langue de jouisseur
sur sa lippe crevassée.
Hop ! il la garde pour lui
c'est pas le moment d'arroser ! !
mais, quel est donc ce bruit
comme un chant de damnés
qui hurlent dans le chais de la ferme des chants
de vignerons repus !
Il , les voit pieds nus dans la citerne.
L'Hydropathe chenus n'en peut plus
C'est vraiment dur l'enfer !!
Henry Bonnet
mots-gastro-croisés !
Le cercle excentrique des poètes gras Périgourdins
jalousait l'Académie concentrée des poètes maigres Girondins !
Les maigres reprochaient aux poètes gras la grossièreté de leurs gros mots et de leurs foies gras !
Car les gras tentaient depuis un certain marché au gras
de copier sur les poètes maigres pour la finesse de leur prose et de leurs ufs d'esturgeons !
Cette bataille poétique était si récente que les maigres et gros vers enflèrent pour ressembler
à des mots ingrats dans la bouche des belligérants mal dans leur prose !
Après dix tonnes de moqueries et 5 printemps de poésie mal comprise,
Le clan des gras rencontra celui des maigres afin de mélanger
des tas de bons et de gros mots pour en faire des mots à croiser.
Qui l'eut cru si verbiste ! alors qu'ils étaient proseurs de vers à six pieds près d'un bord d'eau !
Le nouveau club des "l'A qui tient l'autre par des mots" était né d'une fusion entre le Périgord et la Gironde poétiques !
Maurice Melliet
Marsac - Périgueux jeudi 16 janvier 2003 - minuit 10. Inspiré de "Babylone Blues" pièce de George Tabori
HYDRO PATATI,
HYDRO PATATA
De l'hydro pâté du père Igor
A l'hydro patte en l'air de Pan Am
En passant par l'hydro pat à pouf
L'hydro pat à tras,
Ou l'hydro pat au logis,
Tout cela pourrait être
Hydro pat à quès
Hydro pat et tic
Ou même hydro pat y buler
Si l'hydro patri yote
Et l'hydro patri moine
Ne se rencontraient pas
A l'hydro patro nage
A moins que ce ne soit à
L'hydro Pat Art Nôtre,
Où l'on croit beaucoup paraît-il
Au goût d'eau !
Mais où d'après ce que j'ai pu
remarquer ce soir
On ne le pratique pas ...
Alors amis poètes,
A vos verres .............
J.P. DOCHE LE VERDIER 28 Avril 2005 - 15 h 09
Et moi ! J'ai été oublié !
l'hydro du village ! M.M.